Autre terre

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Autre terre, c'est quoi ?

Autre Terre est une organisation non gouvernementale de développement. Elle est née sous le nom de TTMI (Terre Tiers Monde International) en 1980 et devient Autre Terre en 2002. Elle est l’un des membres du groupe Terre, qui est une Association Sans But Lucratif (ASBL) qui rassemble plusieurs entités ayant pour vision commune de construire un monde démocratique et solidaire où chaque personne peut vivre dignement. Autre Terre met donc l’accent sur des projets de genre, d’économie sociale et solidaire, en Afrique et en Amérique latine.

Et plus concrètement ?

En gestion des déchets, la société agit dans la commune de Tambacounda, au Sénégal dans des projets liés à l’assainissement notamment grâce à des dépôts de transit et de bennes vers une décharge finale. Au Burkina Faso, Autre Terre et le CEAS-Burkina (ONG locale) visent à développer des filières complètes de gestion de déchets. En agroforesterie, Autre Terre soutient par exemple la commune de Boukombé, au Bénin, à lutter contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire en privilégiant la culture d’espèces locales mieux adaptées à la sécheresse et aux sols pauvres. En productivité agricole et en promotion de genre, Autre Terre et Tikonna (ONG locale de la région de l’Atacora, au Bénin) contribuent au renforcement des capacités des groupements de femmes membres de l’association sur les bonnes pratiques de gestion post-récolte, les techniques de stockage et la transformation des produits locaux. En agroécologie, Autre terre et le CNA-Bio (ONG locale du Burkina Faso) travaillent ensemble à renforcer la place de l’agroécologie dans les stratégies nationales agricoles du BF notamment par des rencontres avec les élus, des manifestations publiques, de la sensibilisation et de la production de documents de référence. Le CNA-BIO participe à la création d’un marché national des produits biologiques notamment par la certification biologique (Bio-SPG) et la mise en place de tables de concertations régionales entre acteurs. En gestion de l’eau, Autre Terre et Azhar (ONG locale de Narena, commune du Mali) contribuent à améliorer l’accès à l’eau dans la commune et promeuvent l’agroécologie. Ensemble, ils soutiennent le remplacement progressif de pratiques agricoles polluantes par des pratiques plus respectueuses de l’environnement comme le compostage, la production de semences paysannes, etc. Pour la promotion du beurre de karité, Autre Terre et le Baobab (ONG locale de Koudougou au Burkina Faso) accompagnent 132 productrices en mettant en place des équipements nécessaires à la production du beurre de karité et en commercialisant de manière collective l’ensemble de la production. En matière de reboisement, à Koudougou (Burkina Faso), Autre Terre et des associations locales (comme Baobab, APAD-Sanguié et APAF) se mobilisent pour lutter contre la déforestation et l’appauvrissement des terres en mettant en terre 15 000 arbres sur une surface de 173 hectares. Pour voir tous les autres projets dans lesquels Autre Terre est impliqué, rendez-vous sur: https://www.autreterre.org/nos-projets/nos-projets-en-cours/?fwp_per_page=27

Que fait autre terre ?

L’objectif premier d’Autre Terre est d’améliorer la qualité de vie des populations du Sud à travers le développement d’activités économiques durables et le renforcement de leurs circuits de vente. L’ASBL intervient aussi dans l’appui technique et le financement direct de projets et/ou de partenaires. Autre Terre agit aussi dans la sensibilisation du public belge aux enjeux globaux de l’agroécologie et des systèmes alimentaires durables.

Où agit Autre Terre ?

Bénin, Burkina Faso, Mali, Pérou, Sénégal.

Quelle situation dans ces pays ?

Bénin : la productivité agricole y est limitée en raison de la dégradation des terres et de la perte en ressources forestières causées par des pratiques économiques et agricoles non durables. Les sols ont une faible teneur en matière organique et une structure à tendance particulière à l’érosion, ce qui les rend plus vulnérables au phénomène de changement climatique. Burkina Faso : le gouvernement soutient encore trop largement des pratiques agricoles polluantes et destructrices de l’environnement. La salubrité des villes burkinabè pose de graves problèmes d’hygiène, de maladies hydriques, de morts animales et de pollution des eaux. Le contexte sécuritaire très sensible ainsi que les déplacements massifs de populations sont autant d’enjeux s’ajoutant à la nécessité de développer des systèmes alimentaires durables. Au Mali, la biodiversité se dégrade dans certaines régions à cause de l’orpaillage et de l’usage de pesticides et d’engrais chimiques. Là aussi, le contexte sécuritaire est un enjeu majeur pour les interventions. Au Pérou, la majorité des communautés paysannes n’arrivent pas à vivre de leur production et doivent s’exiler pour trouver des revenus complémentaires. La qualité de l’environnement et des terres, polluées par l’agriculture moderne et les déchets de la population urbaine, combinés à un déficit de terres disponibles, sont autant de dangers pour la sécurité alimentaire. Au Sénégal, la salubrité pose de graves problèmes d’hygiène et de santé liés à la contamination de l’eau et de l’environnement. Il y a également une croissance démographique importante qui a pour conséquence une augmentation de production des déchets ménagers.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page officielle d’Autre Terre : https://www.autreterre.org/

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